Dès l’enfance, certains jeunes garçons subissent une intervention chirurgicale lorsque leurs testicules sont demeurés anormalement en position abdominale pendant la vie fœtale au lieu de descendre vers les bourses. Cette affection doit être opérée car elle risque en effet non seulement d’altérer la future fécondité de ces enfants mais, surtout, de favoriser le développement d’un cancer de testicule.
En présence d’une dilatation des veines du testicule (varicocèle), le traitement chirurgical consiste à ligaturer ou obturer ces veines. Cet acte chirurgical rétablit la fécondité dans 30 à 50%des cas. Mais attention, 20% des hommes fertiles ou non, présenteraient une varicocèle qui, la plupart du temps, ne pose aucun problème de fécondité.
Une intervention chirurgicale peut permettre de rétablir la perméabilité des voies génitales. La perméabilité correspond au passage des gamètes dans les voies génitales. Même si elle est obtenue dans 30 à 60% des cas, cela ne signifie pas un retour à la fertilité. En effet, beaucoup de ces hommes présentent également une anomalie de la production de spermatozoïdes.
La plupart des andrologues, les médecins spécialistes de l’appareil génital masculin, préfèrent donc aujourd’hui prélever d’amblée des spermatozoïdes dans les épididymes en vue d’une aide médicale à la procréation. Le chirurgien peut réaliser le geste de reperméabilisation dans le même temps que le prélèvement de spermatozoïdes.
Si le spermogramme n’est pas significatif et ne montre pas d’anomalies graves, le médecin va se préoccuper de l’hygiène de vie du patient et lui proposer de :
Dans de très rares formes de stérilité masculine, il y a un dérèglement de l’axe hypothalamo – hypophyse. On prescrit l’équivalent des hormones hypophysaires, FSH et LH, ce qui donne de bons résultats. Elles sont administrées sous forme d’injections intramusculaires tous les deux ou trois jours pendant quatre à six mois.
Par ailleurs, une prescription d’hormones peut s’envisager dans le but de restaurer le fonctionnement des testicules.
Dans les autres formes de stérilité, les résultats sont souvent aléatoires, mais le traitement hormonal peut être entrepris dans le but d’améliorer la qualité du sperme, éventuellement avant un geste de fécondation artificielle.
Les infections de la prostate (prostatites) et les maladies sexuellement transmissibles (MST) doivent être traitées par antibiotiques qui seront prescrits pendant au minimum un mois.
Les corticoïdes peuvent s’avérer bénéfiques pour venir à bout des anticorps produits par l’homme qui s’attaquent à ses propres spermatozoïdes.