Conseils

Notre fertilité n’est pas moins bonne que celle de nos grands-parents. Mais notre hygiène de vie trop souvent malmenée et notre impatience sont responsables de performances procréatrices faussement perçues à la baisse chez les couples modernes. Néanmoins, il est clair que le mode de vie, le stress actuel et les facteurs extrinsèques auxquels sont soumis les couples actuellement interviennent certainement pour une part dans les difficultés croissantes des couples à concevoir.

Pour réajuster le tir, quelques conseils nous semblent précieux.

1 - Patience

En termes de fécondité, il est le plus souvent inutile de consulter avant un an de tentatives infructueuses avec des rapports réguliers. Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage, comme nous le disait La Fontaine. Le seul argument pour consulter plus tôt est une cause évidente ou un âge avancé de la femme (en général après 35 ans).

2 - Faîtes souvent l'amour

Des rapports sexuels fréquents optimisent les chances de faire un bébé. Sachez qu’en moyenne, les spermatozoïdes ont une durée de vie de 72 heures environ, une fois expulsés dans les cavités génitales. Des rapports de 2 à 3 fois par semaine sinon plus, optimisent vos chances de grossesse et surtout ne focalisez pas sur la période ovulatoire en oubliant de vivre normalement votre vie de couple.

3 - Stop aux régimes draconiens

Les femmes soumises à des régimes restrictifs hypocaloriques perdent du poids mais l’impact hormonal de ces régimes peut diminuer la fécondité. Si vous désirez maigrir, faites donc votre régime quelques mois avant d’essayer d’être enceinte.

4 - Mangez équilibré

Sauter des repas et manger trop de sucre n’est pas bon pour votre ligne. Pour votre fertilité, non plus. L’augmentation du taux de sucre dans le sang provoque la sécrétion trop importante d’une hormone, l’adrénaline, qui interagit alors contre la progestérone, une hormone qui prépare l’utérus à une éventuelle grossesse. Embonpoint ou maigreur excessive réduisent aussi notablement vos chances de concevoir. Et cela, même en dépit d’un traitement hormonal pour la fertilité. Evitez donc les régimes « yo-yo » et essayez de stabiliser votre poids.

5 - Gardez votre homme au frais

Il ne s’agit pas de le mettre au frigo mais plutôt de l’encourager à porter des pantalons larges, de préférence en coton. En effet, la mode des pantalons serrés engendre une chaleur trop importante au niveau des parties génitales et des testicules, qui se répercute sur la qualité des spermatozoïdes : ses testicules manquent d’air.

6 - Choisir la bonne saison

Il existe des variations de la fécondité au cours de l’année. Le nombre de spermatozoïdes est plus élevé au début du printemps et à la fin de l’automne, et leur mobilité est plus importante en fin d’été, début d’automne. La saison idéale pour procréer est donc le début de l’hiver.

7 - Attention aux antalgiques

Certains antalgiques (notamment de type anti-inflammatoires non stéroïdiens) agissent sur certaines hormones, les prostaglandines. Or, ces prostaglandines jouent aussi un rôle dans la contraction de l’utérus. Il est donc déconseillé d’en prendre pendant la période de l’ovulation.

8 - Fumez moins

Si les femmes savent qu’il vaut mieux s’abstenir de fumer durant la grossesse, peu sont au courant du fait que le tabac diminue les chances de tomber enceinte. Et qu’on soit un homme ou une femme, fumer joue un rôle néfaste vis-à-vis de la reproduction. Une récente étude vient en effet de démontrer que la fécondabilité d’une femme fumeuse était de 30 % moins élevée que celle d’une non fumeuse. Ce chiffre est encore plus haut si le conjoint est également fumeur.

9 - Contrôlez votre consommation d’alcool

Une consommation excessive d’alcool nuit à la fertilité humaine, et surtout elle peut avoir des effets graves sur le fœtus.

10 - Diminuez le café

Une consommation excessive de café risque de réduire vos chances de concevoir un bébé. Et oui. La preuve est faite : la caféine est une ennemie qui peut affecter vos potentialités procréatrices.

Si vous êtes en cours de traitement pour une FIV certains conseils sont utiles:

1- Les injections: elles doivent être réalisées de préférence à une heure relativement fixe le soir. Votre médecin vous dictera l’heure d’injection. Essayez d’apprendre à faire vos injections vous-même par voie sous cutanée, plus vous serez indépendante mieux vous accepterez votre traitement.
2- Le suivi: Normalement vous êtes censée voir votre médecin régulièrement durant le traitement.il vous demandera à chaque fois de réaliser une prise de sang qu’il confrontera aux données de l’échographie.
3- Le déclenchement de l’ovulation: il se fera le jour où les follicules seront à maturité selon des critères bien établis. Ce sera le dernier traitement avant la ponction qui se déroule 34 à 38 heures après cette injection.
4- La ponction ovocytaire: elle se fait à la clinique, souvent sous une petite anesthésie; donc arrivez à jeun. Votre mari devra à ce moment donner le sperme par masturbation. La sortie de la clinique se fera en fin de matinée. Un traitement vous sera prescrit à démarrer dans les jours précédant le transfert.
5- Le transfert: il est réalisé 2 ou 3 jours après la ponction voire 5 ou 6 jours dans certains cas précis. Vous n’avez pas besoin d’être à jeun; il est réalisé sans anesthésie. Vous resterez allongée quelques minutes pas plus et retournerez chez vous. Aucune hospitalisation n’est nécessaire.

Après: vivez votre vie normalement, ce qui est fait est fait. Évitez tout de même les rapports sexuels jusqu’à la réalisation du test de grossesse en général après 12 à 14 jours après transfert.

« African Fertility Center » révèle ses exploits en assistance médicale à la procréation (AMP)

AFC a annoncé, en outre, ses résultats en termes d’insémination artificielle. Le taux de grossesse via ce procédé représente 18 % et grimpe à 22 % chez les groupes de référence. Entendez les femmes de moins de 38 ans qui ont plus de 1 chance sur 5 d’être enceintes dès la 1re tentative.