Prise en charges des béances vulvo-vaginale
Les béances vulvo-vaginales sont toujours des séquelles des accouchements. Elles se manifestent par une diminution des sensations lors des rapports sexuels, l’existence de gaz vaginaux et peuvent être la source d’une insatisfaction sexuelle.
A l’examen on peut constater une ouverture vulvaire exagérée et une laxité des parois du vagin. Il existe souvent une insuffisance des muscles du périnée (muscles releveurs de l’anus) et parfois un début de prolapsus génital (descente d’organe).
La prise en charge de ces problèmes doit commencer par une rééducation adaptée par un kinésithérapeute ou une sage femme. Une approche sexologique ou psychologique peut aussi être nécessaire. Le laser CO2 peut aussi est également proposé dans cette indication mais même si la technique ne comporte pas de risque des études sont en cours pour valider cette indication.
La correction chirurgicale donne de bons résultats peut se faire au moyen de d’interventions correctrices (vaginoplastie, vulvopastie). Il s’agit d’interventions qui sont couramment pratiquées en ambulatoire. Un arrêt de travail de 1 à 3 semaines est souvent nécessaire.
La prise en charge des hypertrophies et asymétries vulvaires (Nymphoplasties)
Les petites lèvres peuvent avoir des aspects très différents. Occasionnellement si elles sont très volumineuses ou bien asymétriques elles peuvent induire une gène fonctionnelle (pratique sportive, habillement) ou bien une gène psychologique. La correction chirurgicale est possible (nymphoplastie de réduction).
Lorsque la gène est purement psychologique il s’agit d’une intervention de chirurgie esthétique. La nymphoplstie se fait le plus souvent par une technique utilisant un lambeau (plastie en V). De ce fait la cicatrice reste très discrète.
Il s’agit d’un acte qui est couramment réalisé en ambulatoire et qui lui aussi va nécessiter une interruption des activités professionnelles et sportives.